[i575]                                        DE LA VILLE DE PARIS.                                            301
DLXXII. Idem.
9 octobre 1575. (Fol. 236 r°.)
Suyvant lesquelz Mandemens et semonce cy dessus, mesdictz Sieurs les Prevost des Marchans, Eschevins et Greffier, vestuz de leurs robbes my parties, Con­seillers, Quarteniers et Bourgeois, seroient partis, le neufiesme jour d'Octobre ensuivant, de l'Hostel de laditte Ville., estans les archers, arbalestriers, har­quebusiers de laditte Ville et sergens devant eulx.
Et seroient allez en l'eglise de la Sainlte Chap­pelle du Pallais; et de laditte eglise se seroient mis en ordre de procession où estoit Sa Majesté, et allez en l'eglise de Sainct Germain de l'Auxerrois où ilz oyrent la messe, estans assis aux haultes chaises du cueur, du costé senestre.
DLXXIII. -— Messieurs du Clergé non exemptez par le Roy
DE LA SOLDE DES ll" IIII0 HOMMES DE PIED.
io octobre 1675. (Fol. 236 v°.)
Le dixiesme jour d'Octobre m vc soixante quinze, ainsy que se faisoit la levée des deniers du paiement des deux mil hommes de pied mis sus en ceste ville pour le service du Roy, garde et seurretté de laditte ville, Messieurs du Clergé auroient obtenu Lettres patentes de Sa Majesté, portans exemption de paiement desdictz soldatz; qui auroient esté signif-
fiées à Messieurs de laditte Ville par l'huissier Le Moinet.
Lesquelz se seroient incontinent retirez vers le Roy et Messieurs de son Conseil, et faict remons­trances de la consequence desdittes Lettres. Oyes lesquelles, Sa Majesté auroit débouté lesdictz du Clergé d'icelles Lettres.
DLXXIV.
[Lettres du Roy] pour envoyer le long de lA riviere de Seyne les quatre compaignies de soldatz restans.
io octobre 1575. (Fol. 236 v°.)
moins ordonnons que, incontinent les presentes re­ceues, vous aiez à faire partir et achemyner le long de la riviere de Seine, jusques audict nombre de quatre compaignies de soldatz, pour s'y rendre le plus tost que faire se pourra : à quoy, pour estre de telle importance que pourrez juger au bien de nostre service et de tout nostre estat, nous sommes assurez queme ferez faulte.
«Donné à Paris, le xme jour d'Octobre mil cinq cens soixante quinze, n
Signé: "HENRY*. Et plus bas : k Brulart".
De par le Roy.
Trés chers et bien aînez.
"Voulans pourveoir à lavilles estans sur le chemintant d'estrangers que autreentrez dans nostre Royaunous avons advisé d'envoieSeine, pour garder les pascompaignies de soldatz parde nostre Ordonnance, et q
paignies qui, n'a gueres, ont esté par nous envoiées à Soissons!2'.
tt Et d'aultant qu'il est besoing y user de toute dilligence, à ceste cause, nous vous prions et neant-
Et sur la suscription :
A noz trés cher».et bien aînez les Prevost des Mar­chans et Eschevins de nostre bonne Ville de Paris.
'l) Ces Lettres du Roi devaient porter la date du 4 ou du 5 octobre, ainsi qu'il résulte d'une délibération du Chapitre, à cette dernière date, portant qu'avant de satisfaire au payement de la taxe, il convenait d'attendre la réception desdites Lettres : expectore Litieraë Domini nostri Regis, exemptorias a contributione armatorum. — Par un autre extrait, l'on voit que la taxe mensuelle, imposée de ce chef au Chapitre, se montait à 225 livres tournois. (Archives nationale», LL i5g, fol. 5o4 r°, 5o6 r°.)
W Ce premier convoi de troupes avait été fait ensuite des Lettres du Roi, datées du 5 octobre, et rapportées ci-dessus, art. D LX V.